Afin de limiter les dégâts commis par les pucerons, nombre de personnes pratiquant le jardinage biologique et la permaculture plantent des capucines, à proximité du potager notamment. Les capucines ont effectivement pour particularité d’attirer très fortement le puceron noir de la fève. Rapidement, les capucines se couvrent de ces insectes piqueurs et suceurs, tandis que les plantes avoisinantes restent intactes (si toutefois il s’agit bien de la même espèce de pucerons). La capucine est donc une « plante relais5 ».

Il suffit alors de sacrifier les capucines en les brûlant. Alternativement, il est possible de laisser les pucerons sur les capucines, si ces dernières sont assez nombreuses, afin de laisser un garde-manger aux auxiliaires (par exemple, les coccinelles, les syrphes ou les chrysopes), et attendre l’équilibre écologique. Plus durable, car visant à augmenter la résilience de l’agrosystème considéré, ce type de gestion qui s’inscrit dans la lutte biologique par conservation permet de gérer in situ les ravageurs comme les pucerons.

Elles sont souvent plantées à proximité d’autres plantes pour les protéger contre le moucheron blanc ou aleurode6.